par Christine Peltre, professeur d’Histoire de l’art à l’université de Strasbourg, auteur de plusieurs ouvrages sur le voyage et l’orientalisme.
Jeudi 27 novembre à 18h30 au musée Eugène Delacroix

A ceux qui, tel Delacroix, craignent de ne rapporter « qu’une ombre » de leur voyage, l’objet donne le secours de sa présence et de sa texture. Aux fugacités de la vie mobile, il oppose forme et densité – à l’excès parfois, dans certains ateliers du retour. Pourtant sa permanence n’exclut ni les associations ni les métamorphoses et peut déjouer l’apparent destin des choses.

Les objets et le souvenir, d’après les écrivains et artistes du voyage aux XIXe et XXe siècles.