Le Musée Delacroix et le Prix littéraire des grandes Ecoles vous invitent à participer à la seconde édition du Prix de la Nouvelle Delacroix.

Pour la seconde édition du Prix de la Nouvelle Delacroix, le Musée Delacroix et le Prix littéraire des grandes Ecoles proposent aux étudiants et aux jeunes âgés de 17 à 30 ans de créer un texte original à partir de trois œuvres de Delacroix.
Pour participer, choisissez une des trois œuvres présentées ci-dessus, venez l’admirer au musée et inspirez vous en pour écrire une nouvelle (6 000 à 13 000 signes, espaces compris).
Envoyez votre nouvelle à l’adresse prixlitterairedesgrandesecoles@gmail.com

L’éducation de la Vierge
Delacroix réalisa ce tableau en 1842, au cours d’un séjour d’un mois à Nohant, dans la propriété berrichonne de George Sand. Parti pour se reposer chez son amie, il écrivit cependant très vite à son camarade d’enfance, Jean-Baptiste Pierret, pour lui demander de lui envoyer des couleurs car dit-il- « Je vais m’amuser avec le fils de la maison à entreprendre un petit tableau pour l’église du lieu ». Quelques jours plus tard, dans une lettre adressée à son ami Frédéric Villot cette fois, il raconte qu’il a entrepris, malgré ses résolutions de repos, une Sainte-Anne pour la paroisse. Le sujet le préoccupait car il en parle à nouveau dans une dernière missive qu’il envoie à Pierret à la fin du mois « Les femmes ont toutes l’air de ces figures douces qu’on ne voit que dans les tableaux des vieux maîtres. Ce sont toutes des sainte Anne ». En définitive Delacroix offrit sa toile à George Sand et c’est la copie de Maurice Sand qui sera accrochée sur l’autel de l’église du village.

La lionne prête à s’élancer
Avec cette toile, peinte ici en 1863, à la toute fin de sa vie, pour sa gouvernante Jenny Le Guillou, Delacroix clôt de façon magistrale sa réflexion initiée dès sa jeunesse autour des études animalières et plus particulièrement celles des félins. Le peintre appréciait arpenter le jardin des plantes et y croquer les fauves en compagnie de son ami le sculpteur Antoine-Louis Barye (1796 -1875). Dans Lionne prête à s’élancer on devine l’influence de son voyage au Maroc, la touche est large, vibrante et rend ainsi palpable toute la tension de l’animal.

Romeo et Juliette au tombeau des Capulet
De 1835 à 1859, Delacroix ne composa pas moins de vingt tableaux de sujets shakespeariens, sans compter ses seize lithographies de 1834-1843 d’après Hamlet, héros romantique au sombre destin, auquel il se serait sans doute identifié dans sa jeunesse à la suite des épreuves familiales qui font de lui un orphelin sans ressources. Outre neuf tableaux consacrés à Hamlet, il traita quatre fois d’Othello, mais deux fois seulement Roméo et Juliette : Les Adieux de Roméo et Juliette (Etats-Unis, collection particulière) exposé en 1846, et ce tableau, Roméo et Juliette au tombeau des Capulet. Il illustre la scène III du cinquième acte, le moment où Roméo tient dans ses bras le corps inanimé de Juliette qu’il croit morte, avant qu’il ne se tue de désespoir et que Juliette ne se réveille et se suicide à son tour.

Retrouvez ci-joint l’ensemble des informations :

  • Prix de la Nouvelle Delacroix
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