En collaboration avec la Maison des écrivains et de la littérature

Jean-Louis Schefer

La relation qu’entretient Jean-Louis Schefer à l’art fait de sa vie une conversation infinie avec ce qui, par essence, redéploie notre espace mental pour autant qu’on aborde à ces rives avec le désir d’y découvrir des choses rares et d’une portée réjouissante. De cet "usage", son œuvre témoigne, chacun de ses ouvrages invitant à prendre le chemin d’une lecture insolemment spirituelle. Empruntant diverses formes prosaïques (essais, récits, journal), elle occupe les champs artistiques que sont le cinéma, la peinture et la littérature. Main courante, titre donné à son "Journal", permet de penser le temps de l’analyse artistique et de la vie, mêlées en hypothèses audacieuses que la langue de Schefer noue, jouant avec son lecteur comme il se joue de lui-même. Personne rare, au style implacable, il est heureux de penser cette alliance avec Delacroix auquel le lie ce soin de rendre compte. Diariste contemporain, Jean-louis Schefer s’extraie des formes pour inventer en permanence notre rapport contemporain à l’art, à travers ce qu’il nous en dit. Ses deux derniers ouvrages parus chez P.O.L sont Pour un traité des corps imaginaires (2014), méditation sur la peinture et la mémoire, et Squelettes et autres fantaisies, cinquième tome des Mains courantes.

  • Communiqué de presse
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