Delacroix et le sacré : du pouvoir des images au pouvoir de l’imagination

Une nouvelle fois, le musée Delacroix s’associe à la revue des Deux-Mondes, pour laquelle Eugène Delacroix contribua en son temps, pour une table ronde sur la représentation du sacré. Entre mythologie et religion, l’apport du sacré dans l’histoire de l’art est essentiel.

Avec Valérie Toranian, directrice de la Revue des Deux Mondes

Alain Besançon, historien et philosophe, membre de l’Institut

Robert Kopp, professeur de littérature à Bâle

L’interdiction des images marque le judaïsme et les débuts du christianisme. Le Moyen Âge connaît toutefois une « paix romaine » de l’image, rompue par la Réforme, renouvelée par le concile de Trente et la contre-Réforme.
Mais la représentation du divin ne suppose pas nécessairement l’adhésion des artistes au message qu’ils entendent traduire.
Delacroix, peintre de l’histoire et du religieux, travaillait beaucoup sur commande. Quelles étaient les intentions des commanditaires ? Y a-t-il esthétisation de la religion ? Quel rapport les peintures religieuses supposent-elles avec la foi éventuelle de l’artiste ?

Notre regard sur les images a-t-il changé depuis les attentats de janvier 2015 ?