Certains dessins de Delacroix s’inscrivent plutôt dans une démarche de recherche de composition, y compris sur des sujets qu’il ne retient pas ensuite. Ce sont souvent des croquis rapides, constituant comme l’a écrit Théophile Silvestre : « le premier bouillonnement plus ou moins arrêté de l’impression ». D’autres sont, au contraire, très proches de l’œuvre définitive. Enfin, certains dessins apparaissent plus comme des études sans finalité picturale.

Delacroix utilise la mine de plomb, le crayon graphite, l’encre brune, à la plume et au lavis, le fusain, le pastel… Il peut également rehausser son crayon d’aquarelle ou l’utiliser seule.